Consolider nos formations reconnues, les valoriser, et en proposer des nouvelles en s’appuyant sur les forces de notre université, notamment le potentiel de notre établissement en matière de transversalité et d’interdisciplinarité ; favoriser les liens avec le tissu socio-économique tout en répondant au plus près aux enjeux de la transition écologique et sociétale.
Dynamiser le dialogue entre les différents acteurs de l’établissement pour élaborer et mettre en œuvre une stratégie cohérente en matière de formation initiale.
Établir des temps de discussion avec les directeurs et directrices de composante et avec les équipes pédagogiques pour recueillir leurs souhaits en matière d’évolution des formations et des enseignements, et réfléchir avec eux à la manière de les mettre en place. Établir également, de manière régulière, des temps de discussion avec les étudiantes et étudiants à tous niveaux des études sur ces questions, en complément des conseils de perfectionnement.
Travailler sur la mise en place de doubles licences à partir des licences existantes dans l’offre de formation. Profiter tout particulièrement du caractère multidisciplinaire de notre université pour proposer des doubles licences novatrices, articulées entre santé, sciences & techniques et sciences humaines & sociales.
L’offre de formation pour le contrat 2024-2028 est quasiment identique à celle du contrat qui vient de se terminer, mais celle-ci est désormais contractualisée et ne peut donc être revue que très partiellement. Néanmoins, des innovations pédagogiques pourront être proposées sous la forme de parcours double licence. Les étudiantes et étudiants diplômés d’une double licence auront une expertise toute particulière, valorisable dans le monde du travail actuel, surtout avec des expériences croisées entre santé, sciences & techniques et sciences humaines & sociales. Une attention particulière sera portée aux difficultés opérationnelles et au surcroît de travail que cela peut représenter. Des “parcours enrichis” sous la forme de micro-certifications adossées à une licence, plus simples à mettre en place, pourront être aussi proposés aux étudiantes et étudiants.
Mettre en place à plus long terme de telles formations à double compétence au niveau master, en veillant à faciliter d’un point de vue administratif des formations dépendantes de deux (voire plusieurs) composantes. Faciliter les passerelles entre différents cursus de formations au sein de l’établissement (licence, B.U.T., master, etc.).
Créer d’ici 4 ans, pour le prochain contrat, une licence spécifique à la question des enjeux de la transition écologique et sociétale.
Le cycle pluridisciplinaire d’études supérieures (CPES) conjoint entre notre université et le lycée Descartes sur cette thématique concerne un nombre trop limité d’étudiants et ne pourra sans doute pas répondre aux besoins (rappelons ici que le nombre des métiers qui vont se transformer sous l’effet de la transition énergétique et écologique est estimé actuellement à 800 000) ; il en est de même pour le DU “Agroécologie Paysanne et Civilisation”, élaboré majoritairement avec des partenaires extérieurs à l’université et qui rencontre un succès très modéré ; une telle licence qui s’appuiera au contraire sur les compétences disponibles au sein de notre établissement sera idéalement associée à toute autre licence ouverte à un dispositif double licence, et pourra être à terme complétée par un Master sur cette thématique.
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Renforcer les analyses réalisées par les services au sein de l’établissement sur les effectifs, le taux de réussite des formations, le taux de poursuite d’études au sein de l’établissement, et de l’insertion professionnelle des diplômés.
Travailler notamment sur le problème de l’attractivité de certains masters, en relation avec les composantes concernées, et essayer d’y remédier, selon les recommandations émises par le comité HCERES ayant évalué notre établissement. Ici également, l’interdisciplinarité pourrait être un réel vecteur d’attractivité.
Sensibiliser tous les étudiantes et étudiants au monde socio-économique dès leur entrée à l’université.
En complément des actions menées par la Maison de l’Orientation et de l’Insertion Professionnelle (MOIP) et le pôle Pépite, favoriser notamment l’intervention d’acteurs du monde socio-économique dans les formations, dès les premières années d’étude (témoignages d’anciens étudiants et étudiantes sur leurs parcours professionnels, présentations d’entreprises, d’associations et de la diversité des métiers, de pôles de compétitivité, de la chambre de commerce et d’industrie, de Dev’up, …). Travailler à mieux définir et présenter les compétences acquises dans le cadre d’une formation permettra de faciliter le dialogue avec les différents acteurs. Un tel dispositif pourra bénéficier des contacts des laboratoires de recherche et des composantes qui ont de nombreuses collaborations avec des entreprises et autres acteurs du monde socio-économique. Des visites d’entreprises pourront être proposées aux étudiantes et étudiants.
Mettre en place avec les partenaires concernés des actions et dispositifs qui favoriseront les processus d’universitarisation des professions paramédicales et du travail social.
Renforcer l’existant et accompagner la mise en place progressive de masters ayant une visibilité internationale, en visant la création de “graduate schools”.
Un master interdisciplinaire en santé mentale et troubles neurodéveloppementaux, ainsi qu’un master sur les biomédicaments et la bioproduction pourront déjà être élaborés grâce au soutien financier apporté par le programme France 2030 Loire Val-Health. A terme, ces deux masters et le master international en Infectiologie seront inclus dans une “graduate school” de visibilité internationale. A moyen terme, l’expérience acquise via ce programme permettra de mettre en place des “graduate schools” (écoles rassemblant des formations de master et de doctorat adossées à nos équipes de recherche) dans d’autres domaines. De tels programmes constituent un objectif structurant mais non exclusif de la formation par la recherche.
Prendre le temps d’une réflexion pédagogique concertée pour définir l’offre de formation du prochain contrat pluri-annuel.