Nos propositions concernant la vie intitutionnelle de l’établissement (1er octobre 2024)

1er Octobre – Nos propositions concernant la vie intitutionnelle de l’établissement

L’actualité nous montre malheureusement à quel point nous devons poursuivre une lutte impitoyable contre les violences sexistes et sexuelles (VSS). Nous condamnons fermement les récents agissements de quelques éléments de la communauté étudiante qui n’ont manifestement pas compris les messages de prévention des VSS. Nous n’aurons aucune tolérance envers de tels agissements qui doivent être fermement sanctionnés.

Nous mènerons de manière active une lutte contre toute forme de discrimination (genrée, sociale, culturelle, religieuse, liée à un handicap, …) et veillerons à instaurer une meilleure qualité de vie au travail et au cours des études, notamment grâce aux différentes cellules d’écoute : contre les discriminations, les violences et le harcèlement ; contre les violences sexistes et sexuelles ; contre les conflits au travail et les risques psychosociaux.

Notre volonté sera d’améliorer à tous les niveaux les dispositifs de communication, de dialogue et de prise de décisions, avec l’ensemble de la communauté universitaire. Nous serons bien sûr à l’écoute de tout l’établissement : des organisations syndicales, avec la volonté de trouver des réponses à toute question posée ou des solutions à toute revendication, mais aussi de l’ensemble des personnels ne faisant partie d’organisations syndicales.

Nous veillerons à mettre en place une politique de transparence et de véritable égalité des chances pour les promotions des personnels de l’université, enseignants-chercheurs, enseignants du second degré et BIATSS, quelle que soit leur appartenance à une composante, équipe de recherche, service, site, organisation syndicale… L’équité sera résolument au cœur de nos préoccupations dans toutes nos décisions concernant les promotions des personnels. Il en sera de même pour les attributions de primes telle que la prime d’intéressement, récemment créée à l’université de Tours par suite d’un accord entre plusieurs organisations syndicales et l’équipe présidentielle. Nous nous réjouissons d’un tel dispositif qui permettra une reconnaissance légitime des personnels enseignants ou BIATSS très impliqués dans les grands projets de l’établissement ou des missions particulièrement importantes. Il s’agira néanmoins d’un point de vigilance nécessitant une rigoureuse impartialité et intégrité dans la prise de décisions concernant l’attribution de telles primes.

Nous souhaitons rendre la vie de notre établissement plus fluide et nous serons soucieux de ne pas imposer la mise en place de nouvelles procédures sans avoir consulté au préalable les acteurs de terrain sur leur pertinence, comme c’est trop souvent le cas. Concernant la simplification de certaines tâches administratives, ce n’est pas un vain mot, nous sommes persuadés que des solutions existent tout en respectant les contraintes réglementaires.

Sous dotée en termes de financement récurrent mais aussi en termes de personnels, notre université a nécessairement recours à de nombreux emplois contractuels. Chaque fois que nous le pourrons au regard de la situation budgétaire de l’établissement, nous envisagerons la pérennisation de ces emplois sous la forme de contrats à durée indéterminée (CDI). Nous mènerons également des discussions sur les possibilités d’évolution de carrière des agents en CDI avec les personnels concernés.

Notre équipe mènera une politique d’établissement construite avec les directrices et directeurs de toutes les composantes, tout en appliquant le principe de proximité, de confiance et de subsidiarité, en redonnant davantage d’autonomie et de pouvoir décisionnel à ces composantes. Nous sommes très attachés au respect de la spécificité de chaque composante de l’établissement. Notre équipe constituée de membres provenant de presque toutes les composantes de l’université est un gage de prise en compte de cette diversité. Nous mettrons également en place une politique de dialogue de gestion entre l’équipe présidentielle et les directions des unités de recherche.